La santé mentale de votre proche vous inquiète ?
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Quel phénomène nous vivons depuis quelques mois avec la pandémie! Subitement, nous avons perdu nos repères. Et pour reprendre l’expression, « nous improvisons en chute libre ».
Composer avec l’instabilité, vous qui côtoyez quelqu’un atteint d’un trouble de personnalité limite (TPL), vous savez de quoi il s’agit. Vous aussi, vous improvisez en chute libre. Et vous aimeriez bien vous sentir mieux préparés et outillés pour faire face aux crises. Alors, comment aider une personne atteinte d’un TPL sans lui nuire ou y laisser votre peau? Responsabiliser ou aider en temps de pandémie? Voici quelques repères auxquels vous accrocher.
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La pandémie mondiale de la COVID-19 représente du jamais-vu pour notre époque moderne. Face à cette menace microscopique invisible à l’oeil nu, certaines personnes voient leur anxiété et leurs peurs s’exacerber. Comment soutenir un proche qui croit aux théories du complot ? De quelle façon peut-on rassurer ceux qui prêtent l’oreille à des faits non vérifiés ? Et que faire devant l’augmentation des délires, des hallucinations et des idées paranoïdes de l’un de nos proches ?
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Dans les derniers mois, le monde entier s’est concentré sur un ennemi tenace et sournois: le coronavirus. Celui-ci s’est installé confortablement et ne s’est pas gêné pour chambouler nos habitudes. Ainsi, dans un contexte de changements importants et d’incertitude, adopter certaines habitudes pour maintenir sa santé mentale est une attitude aidante.
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En octobre 2015, mon attention est attirée par une entrevue de Philippe Laprise où il dénonce les compressions budgétaires dans les écoles et des incidences de celles-ci sur les services offerts aux jeunes en difficulté. Sensible à la cause, M. Laprise témoigne de ses propres difficultés rencontrées lors de son parcours scolaire. Son diagnostic de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) lui a permis de comprendre bien des choses à son sujet. Depuis un mois, il a accepté de prendre la médication. Celle-ci a lui a procuré plus de bienfaits qu’il ne l’aurait cru.
À la suite de cette entrevue, j’ai écrit cet article, sans toutefois oser le publier. Aujourd’hui, après plusieurs années, je décide à mon tour de parler, moi aussi, de ma différence. Depuis des années, je prends une médication pour m’aider à composer avec un TDAH.
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Nous sous-estimons souvent le nombre de deuils que nous vivrons au cours de notre vie. Que ce soit le décès d’un proche, une rupture amoureuse, la perte d’un emploi, la maladie, un déménagement, la mort d’un animal de compagnie, ces pertes et ces transitions marquantes nous amèneront à vivre de façon naturelle, mais non moins douloureuse, l’expérience du deuil. Avec le temps, cette période d’adaptation et de détachement permettra d’apaiser notre douleur et de lâcher prise graduellement quant à la cause de notre deuil.
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« Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. Les gens souffrent, les gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse et tout ce dont vous pouvez parler, c’est de l’argent et du conte de fées d’une croissance économique éternelle. Comment osez-vous? » — Greta Thunberg.
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De façon générale, l’être humain déteste toute forme d’incertitude. En effet, l’humain désire tout savoir sur tout, mettre un mot, une idée, une solution sur une situation ou un concept. La nature de l’humain l’amène à vouloir apposer une étiquette, puisqu’elle se veut rassurante, fournissant souvent une procédure, une façon de faire. Et si seulement on savait tout… qu’est-ce que ça changerait?
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C’est peu dire, la maladie mentale c’est du sport ! Plusieurs proches aidants parlent d’une épreuve pour illustrer leurs réalités et leurs défis quotidien avec leur proche atteint de maladie mentale. En effet, cette analogie illustre bien leurs cheminements. Pour certains, ce parcours ressemble à un sprint intense. Pour d’autres, c’est un marathon ou une course à obstacles.
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Quelques témoignages
Je débutais une nouvelle carrière, j’avais un super conjoint, une famille aimante et proche, plein de projets de voyages, une fille aînée sur un chemin tracé de réussites et Alexandra ma plus jeune qui bûche depuis sa naissance avec ses difficultés d’apprentissage et ses problèmes de santé mentale. Mais même avec tout le bonheur que je vivais, un nuage assombrissait ma vie… Je n’arrivais pas à comprendre ma fille et ses problématiques, ses états d’âmes et ses crises. Depuis sa naissance j’ai mis plusieurs professionnels sur son chemin pour l’aider, j’ai lu plusieurs livres sur les problèmes rencontrés pour essayer de comprendre. J’en ai passé des nuits blanches, j’en ai versé des larmes, j’ai eu aussi des crises de rage, d’incompréhension et j’en passe. Puis un jour, assis devant le psychologue de ma fille, j’ai éclaté, je lui ai demandé : « Qu’est-ce que je peux faire? Je n’en peux plus, je suis complètement désemparée, découragée et je ne sais plus ce que je dois faire pour l’aider. » Il m’a regardé et m’a dit : Vous pouvez avoir de l’aide je vais vous donner les coordonnées de l’organisme ALPABEM.
Le lendemain, j’ai communiqué avec eux et ce fût le début de ma guérison. J’ai rencontré une intervenante qui a su m’écouter et me donner des conseils dès notre première rencontre, par la suite j’ai eu accès à plusieurs formations de qualité qui m’ont aidé à comprendre et à accepter les symptômes de ma fille. À travers ce soutien et ses formations, j’ai compris que j’étais co-dépendante de ma fille, que je vivais ses émotions, que j’étais trop au-devant d’elle et surtout que je n’avais pas une bonne écoute envers ses besoins.
Aujourd’hui, je suis capable de vivre ma vie pleinement autant personnelle que professionnelle sans avoir toujours ce sombre nuage au-dessus de ma tête. Et oui, parfois il y a des moments qui viennent un peu assombrir mon ciel, mais j’ai appris à me recentrer et surtout à laisser ma fille faire sa vie et lui faire confiance. Quand elle ne va pas bien, je sais maintenant comment l’écouter sans trop interférer. Avant de connaître l’ALPABEM, je ne savais pas qu’il y avait de l’aide pour nous les proches d’une personne ayant des problèmes de santé mentale. Vous vivez les mêmes problèmes que j’ai vécus, alors n’hésitez pas, appelez sans tarder pour vous retrouver! Ça change une vie! Merci à l’ALPABEM et à toute son équipe pour tout ce que vous m’avez donné, je vous en serai toujours reconnaissante.
Bonjour à toutes et à tous,
Bienvenue dans une ère de l’être.
À mon arrivée, en 2015, très démunie, ne sachant nullement ce qui m’attendait, je traversais un nouveau pan de ma vie. Un membre très important de notre cellule familiale vivait une crise difficile.
Que faire?
Mes enfants et moi-même avons été dirigées vers un organisme qui se penche sur plusieurs troubles de la maladie mentale. Leur expertise est une réelle mine de connaissances qui s’évertue à développer toutes les compétences essentielles pour permettre à celle ou celui dans le besoin de se référer sans contraintes, et ce, dans un espace confortable dont l’ouverture confidentielle et outillée permet de se poser. Nous avons été accueillies par des intervenantes et intervenants formant une famille élargie.
Le leitmotiv de l’ALPABEM est de s’assurer de prendre en charge tout·e membre de la famille, autour du proche atteint. L’ALPABEM nous a appris l’importance de se pencher sur son soi-même, avant même de penser être en mesure d’aider le proche atteint.
L’ALPABEM guide la personne en intervention :
-vers elle-même;
-à réaliser l’importance de garder une certaine distance respectueuse quant à l’autodétermination du cheminement, du rétablissement de la personne atteinte d’un trouble du domaine de la santé mentale.
Je me permets de partager mon côté enfant avec vous. Il y a des fées à l’ALPABEM. Je le sais car mes enfants me l’ont confirmé.
Les fées et fés, on constate leur présence, lorsque soi-même, on réalise la constante évolution de notre propre être. J’ai compris que l’ALPABEM est un réel guide.
Les ateliers Anna sont une porte ouverte pour le monde de la jeunesse. Ces jeunes voix ont besoin d’être écoutées. Derrière ces voix, de jeunes êtres ont besoin d’être compris et surtout de comprendre avec des mots favorisant leur apprentissage du sujet vaste qu’est la maladie mentale. L’intervention ALPABEM répond spécifiquement à ce mandat par de l’écoute active, un accueil inclusif, ainsi que des moments de répit qui regroupent des jeunes, autour d’activités proactives. Ainsi, l’environnement, autour de la personne atteinte, se voit responsabilisé, quant à ce qui peut être fait, doit être fait, tout en tenant compte de l’intégrité du proche atteint.
Les dessins conçus en cours de rencontre d’entre l’intervenante et la ou le jeune m’ont permis de retenir une règle sine qua non : « psst… il faut prendre soin de toi, peu importe ton âge, c’est important car tu es important·e! »
Soyez sans crainte, en prenant soin de soi, les répercussions du proche atteint émergeront.
Lorsque je me suis présenté pour la première fois, je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. J’avais eu dans un temps record un rendez-vous avec une professionnelle en santé mentale, pour parler de mon histoire et ce sans aucun déboursé de ma part, même pas obligé d’être membre pour obtenir ce service. Dieu sait à quel point il est difficile d’obtenir de l’aide en santé mentale dans le réseau de santé public et plus spécialement si vous restez à Laval où les subventions gouvernementales sont moins grandes pour les organismes comme l’ALPABEM, comparativement sa densité et celle de d’autres villes au Québec.
Bref, je me présente à mon rendez-vous. À mon arrivée, la réceptionniste m’offre un café ou de l’eau et me demande de patienter dans la petite salle d’attente (très conviviale d’ailleurs) en attendant que l’intervenante soit prête à me recevoir.
Quelques minutes plus tard je rencontre Geneviève. Elle écoute mon histoire, je lui explique que l’une de mes filles a été diagnostiquée avec un TPL, que j’ai fait des recherches sur internet pour savoir ce qu’est cette maladie et comment en tant que père je peux aider ma jeune adulte et quelle approche je devais avoir face à cette maladie. J’avais trouvé de l’information sur la maladie, mais comment géré un proche atteint au quotidien au prise avec ce trouble de la personnalité, j’étais nettement resté sur mon appétit.
À la fin de la rencontre on me donne un rendez-vous pour la semaine suivante et on ne me demande pas un seul sous, ni même de devenir membre, je me demandais toujours, il doit y avoir un anarque quelque part, mais non!
Lors de mes rencontres, avec Geneviève, car il y en a eu plusieurs, cette dernière m’a parlé d’une formation pour les proches aux prises avec une personne atteinte du Trouble de la Personnalité Limite, les frais d’inscription était minime et je me suis inscrit.
C’est un cours étalé sur 16 semaines à raison d’une rencontre de 2h30 par semaine. Les 8 premières semaines sont consacrées à l’explication du trouble et les autres semaines elles portent sur les changements que NOUS pouvons apporter à NOS comportements afin d’aider adéquatement notre proche atteint et aussi apprendre à nous protéger à force de vouloir trop en faire, car veux veux pas, en tant que parent nous nous sentons responsable de ce qui arrive à notre proche et l’on cherche toutes sortes de solutions, parfois pas très bonnes, pour l’aider.
Cette formation a changé ma vie. J’ai pris confiance en moi et adapté mes comportement et façon de faire afin d’aider adéquatement mon proche atteint du TPL et aussi de définir mes limites, pour assurer une saine équilibre entre l’aide à apporter à mon proche et la gestion de ma vie au quotidien.
Avant d’entreprendre mes démarches avec l’ ALPABEM, je ne me sentais pas à la hauteur comme parent, mais l’ ALPABEM à fait en sorte que je suis passé de l’impression d’être un père minable qui peu n’importe ce qu’il tentait de faire pour corriger une situation, en arrivait toujours à un fiasco.
L’ ALPABEM m’a fait réaliser qu’effectivement tout ce que j’avais entrepris dans le passé était voué à l’échec, pas parce que j’étais un père d’une incompétence notoire, mais tout simplement un père très mal outillé pour faire face aux défis et situations qu’amène un proche atteint de TPL.
Aujourd’hui je participe autant que possible aux rencontres du groupe d’entraide animé par Yves Lardon, qui à bien des égards, me permet de me ressourcer, de profiter des enseignements et conseils non seulement de M. Lardon, mais aussi des autres participants, qui vivent les mêmes situations que moi et qui tout comme moi sont à la recherche du bonheur.
C’est sans aucune hésitation que je recommande l’ALPABEM aux gens qui côtoie un proche ou même travaille avec des gens au prise avec une maladie mentale (TPL, Schizophrénie, Bipolaire, Dépression, etc..) et je suis convaincu que cet organisme saura changer votre vie, comme il a changé la mienne.
Ma sœur qui est intervenante auprès d’adolescents en difficulté a déjà eu recours aux services de l’ALPABEM dans le cadre de son travail dans une situation de crise. Je peux vous dire qu’elle ne tarissait pas d’éloge sur la prise en charge fait par les intervenants et intervenantes de l’ALPABEM; avec quel professionnalisme ils ont traité la situation et désescaladé celle-ci en un tour de main.
Pour reprendre ses propres mots : lorsque les gens de l’ALPABEM sont arrivés, ils savaient quoi faire et vers où ils s’en allaient, afin de mettre un terme à la situation de crise.
Le titre du cours que j’ai suivi sur le TPL est : AIMER UNE PERSONNE ATTEINTE DE TPL, C’EST DIFFICILE, MAIS PAS IMPOSSIBLE.
Grâce à tout ce que m’a apporté l’ALPABEM, je peux affirmer aujourd’hui qu’aimer une personne atteinte de TPL : C’EST PAS DIFFICILE, C’EST JUSTE POSSIBLE.
Une famille touchée par la maladie mentale d’un proche est souvent appelée à jouer un rôle de premier plan auprès de lui. Un rôle à la fois exigeant et gratifiant, qu’elle ne pourra jouer efficacement sans être accompagnée et guidée par des gens expérimentés. Heureusement que l’ALPABEM est là pour nous prêter secours lorsque notre vie bascule !
Notre histoire familiale ressemble à celle de beaucoup d’autres. Lorsque l’un de nos enfants a développé un trouble de santé mentale, nous sommes rapidement passés en mode action, multipliant les démarches dans l’espoir de lui obtenir de l’aide. Mais comme il refusait obstinément de consulter, tous nos efforts étaient vains.
Nous nous sentions complètement démunis, impuissants, jusqu’à ce qu’un travailleur social nous réfère à l’ALPABEM. C’est moi qui suis allée la première ; mon mari m’a accompagnée par la suite. J’ai souvenir encore de mon premier rendez-vous. J’étais épuisée, découragée, profondément brisée. J’ai été accueillie avec bienveillance et délicatesse, sans jugement.
Grâce à l’écoute et au soutien de notre intervenant, nous avons repris confiance et trouvé la force de prendre les décisions qui s’imposaient pour aider notre fils et nous sortir de la tourmente. Nous avons également suivi plusieurs formations et participé au groupe d’entraide du lundi soir, ce qui nous a permis d’échanger avec d’autres personnes confrontées aux mêmes défis que nous. Si bien entourés et secondés, nous avons réussi à nous adapter et à traverser les épisodes de rechutes d’une façon plus sereine. J’oserais même affirmer que cette expérience vécue nous a fait grandir et a affermi les liens dans notre famille.
Je tiens donc à exprimer toute ma gratitude envers l’équipe formidable de l’ALPABEM. Il va de soi, qu’après avoir tant reçu, je suis ravie de pouvoir redonner un peu par mon bénévolat.
Depuis que ma mère participe et suit les formations de l’ALPABEM, ça nous a permis de nous rapprocher énormément. Avant nous ne pouvions pas avoir une conversation normale, je faisais une crise car j’avais l’impression qu’elle ne comprenait aucunement ce que je vivais… En outre, cela a permis à ma mère de comprendre comment je me sentais et comment bien communiquer avec moi sans qu’il y ait de friction.
Elle comprend maintenant pourquoi j’avais ces émotions si intenses. Elle a aussi appris à vivre pour elle et se détacher peu à peu de moi… mais une maman reste une maman, d’ailleurs c’est aussi difficile pour moi de couper le cordon. Bref, l’ALPABEM ont des articles intéressants que m’a mère m’a donné pour que je puisse apprendre quelques stratégies pour m’aider.
Grâce à l’ALPABEM, ma mère me comprends davantage, ce qui est tellement important pour moi, car je me sens soutenue et comprise. Je crois que si l’ALPABEM n’avait pas croisé le chemin de ma mère notre relation serait totalement différente, probablement pas bonne.
